C'était il y a longtemps, j'espérais faire une découverte qui prouverait l'existence des animaux dont parlent les légendes des grecs. J'ai pourtant retourné de fond en comble tous les cailloux de la Grèce, j'ai cherché partout, sous la terre, sous la mer... Et pourtant, rien. Je me présente, Dr Elyna Rockbell, j'ai failli prouver que le monstre du Loch Ness existait bel et bien, j'avais tout rassemblé, j'ai même trouvé une écaille de la créature ! Mais non, rien, apparemment, elle était factice, du moins, c'est ce que m'ont dit les scientifiques, alors que moi-même, je l'ai observée à la loupe pendant plusieurs années, il a fallu que des blancs-becs me disent qu'elle soit fausse pour que l'on ne me croit pas. Un jour, je me baladais en ville, et j'ai aperçu un coffret. Mais ce coffret, n'était pas ordinaire. Il y avait des runes inscrites dessus, des runes grecques, je l'ai donc acheté, et emmené dans mon laboratoire. Il s'agissait bien de runes grecques. De plus, il y avait quelque chose dedans. Mais, évidemment, il était fermé à clef. J4ai donc passé quelques heures à essayer de le crocheter, j'ai finalement réussi à l'ouvrir, après pas mal d'efforts, et surtout, en faisant l'horrible découverte que ma fille pouvait ouvrir n'importe quelle serrure. La petite cachottière (sais plus comment ça s'écrit). Après qu'elle soit parie, j'ai ouvert le coffre, dedans se trouvait un médaillon. Un médaillon en or, il y avait un contour grossier tracé dessus, mais on pouvait reconnaître l'Amazonie dessus. Evidemment, je n'ai pas traîné, après avoir embrassé ma fille, j'ai couru jusqu'à l'aéroport sans prendre la voiture ! J'étais tellement motivée ! Ce médaillon me donnait de l'espoir ! Peut-être une voie vers ce que je veux découvrir...

Je suis donc arrivée en Amazonie, avec mon bagage. J'ai à nouveau regardé le médaillon, il indiquait la forêt amazonienne, ça tombe bien, j'y suis presque. J'ai emprunté une barque, et j'ai commencé mon exploration. Une forêt luxuriante, cela me changeait de mon exploration en montagne, à la recherche du Big Foot en Amérique, j'ai pourtant trouvé une empreinte. Mais apparemment, c’était une fausse, encore une fausse piste, j’ai continué à chercher pendant quelques années, et pourtant. Rien. J’ai même été chercher le Yeti, mais rien, toujours rien, encore rien. Pourquoi fallait-il que cela se termine toujours comme ça ? Toujours des fausses pistes, toujours des faux indices, je suis sûre de leur existance pourtant, mais on dirait que ça ne suffit pas. Aucun de mes efforts n’a jamais été récompensé. Pourquoi ? Je suis sûre d’être la seule à avoir autant envie de les rencontrer… J’ai cherché le calmar géant, dans les profondeurs de l’océan, j’ai failli y laisser la vie, à court d’oxygène, je suis remonté à la surface avec le sous-marin, et c’est là que j’ai découvert que des marins courageux avaient quitté l’appareil pour la survie des autres. Depuis, je ne voulais plus jamais retenter de voyages avec d’autres, je pourrais d’aurénavant me débrouiller seule, je le devais au nom de tous ces compatriotes courageux. Je me suis promise de ne pas mourir avant de découvrir quelque chose, n’importe quoi, qui pourrait montrer que je ne croyais pas en une légende, mais en une histoire vraie. J’ai pris une branche dans la figure, c’est ce qui m’a sortie de ces souvenirs mélancoliques. J’ai observé chacune des plantes ici, c’est amusant de voir que toutes les mamans s’énervent à cultiver une toute petite plante alors qu’ici, il y a les même en 30 fois plus grosses, et surtout, qu’elles n’ont besoin de personne pour atteindre leur taille. Etrange, aucune information de plus sur le médaillon, juste l’Amazonie avec une croix indiquant la forêt amazonienne. Je regardais un peu partout, prenant quelques échantillons de plantes, histoire d’avoir quelque chose à ramener si jamais je ne découvrais rien. Mais non, je découvrirai quelque chose. C’est sûr ! Au nom des marins courageux, et surtout pour un seul d’entre eux, celui qui fut jadis mon époux, celui qui m’aima comme personne ne m’avait aimé et qui m’avait donné une fille, dont je suis fière. Ces recherches sont pour eux, pour leur montrer que je tiens à eux, et que je les remercie pour ce qu’ils ont fait pour moi. J’entendis un souffle, une respiration. Juste derrière moi, j’entendis un bruit de sabots, et lorsque je me retournais, une chose incroyable me faisait face. Un centaure ! Un véritable ! Enfin mes recherches avaient abouti ! J’étais en face d’une créature de la mythologie grecque ! Comme on le décrivait dans les livres, il avait le corps d’un cheval, et le torse, le visage et les bras d’un être humain, il était aussi armé d’un arc magnifique. Il pointa son arc vers moi, dommage, il n’était pas pacifique. Il désigna le médaillon que j’avais à la main, apparemment, il voulait que je lui donne. Si vous voyez ce que je veux dire, je ne voulais en aucun cas me faire transpercer par une flèche. Alors, à contre cœur, je le lui ai lancé, il l’aratrappé et s’est enfui. Personne ne voudra me croire, et persone ne pourra jamais revenir ici, le médaillon a dispar avec la créature. Puis, j’ai réfléchi, je me suis dit que c’était mieux ainsi, si je l’avais ramené, il n’aurait pas survécu longtemps en ville, il serait mort, alors que les enfants et les adultes le regarderaient, nuit et jour, sans un instant de répit. Ce n’était vraiment pas le sort que méritaient ces créatures. En aucuns cas, ils ne devraient souffrir, il vaudrait mieux garder son existance secrète. « Lorsque je rentrerai, je pourrais toujours dire à Lucy que ce n’était qu’une fausse piste » m’étais-je dit. Et c’est ce que j’ai fait, j’en étais heureuse, je suis sûre que mon défunt mari aurait pensé la même chose. Alors, en son honneur, j’ai décidé de donner son nom à ce centaure, qui, grâce à ma décision, pourra vivre pour toujours tranquille dans la forêt amzonienne, sans que personne ne suspecte son existance en ce lieu. C’est vrai, qui pourrait avoir l’audace de penser qu’une créature de la mythologie grecque vive au fin fond du poumon de la terre ? Sûrement pas moi en tous cas !