"Désolée"

Bonjour

Alors, voila un petit texte, très court, c'ets de l'écriture spontanée, c'est à dire que j'ai écrit se texte sans rien décider à l'avance, comme ça me venait. J'aimerais votre avis Wink

J'aurais aimé que ce ne soit qu'un rêve. Un cauchemar, plutôt. Juste une hallucination de la nuit, si commune bien qu'étrange. Mais non. Je n'avais pas rêvé. J'avais bien vu son corps frêle dans ce coin sombre de l'avenue, le sang séché qui tachait son visage, les plaies béantes sur son torse squelletique. Je sentais ce parfum de mort, cette odeur nauséabonde qui inspire la solitude et l'abandon. Je n'avais rien fait quand ses yeux fatigués s'étaient posé sur moi. Je n'avais rien fait quand, dans un dernier élan d'espoir, il m'avait supplié de l'aider. Je n'avais rien fait quand je l'avais regardé crever sur le trottoir.
Et maintenant, je regrettais. Oui, je m'en voulais d'avoir été si lâche. De le regarder s'enfoncer dans les ténébres sans rien faire. Aujourd'hui, je m'en rend compte, et c'est à mon tour de partir. Pour rétablir la justice. Je tremble, à la fois de peur et de froid. Du haut de l'immeuble, je regarde pour la dernière fois cette ville qui était la mienne, cette ville qui avait accueilli mes rires d'enfant et mes plus beaux souvenirs. Mais c'était avant tout ça. Avant que je laisse lâchement mourir l'être qui m'était le plus cher, tout ça pour une putain de dispute. Maintenant, c'était à moi de payer. Je le savais. J'avançais d'un pas, me rapprochant un peu plus des ténébres. Dans un souffle, je murmurai le dernier mot prononcé par ma bouche, le dernier mot avant le néant.
"Désolée".

J'adore, on est aspirés dans l'histoire directement. On s'y croirait. Bravo !

Ca me rappelle une nouvelle (très courte) que j'avais écrit, où un jeune couple se dispute et la fille s'enfuit en courant et est heurtée par une voiture. J'avoue il n'y a pas beaucoup de ressemblance, mais j'ai utilisé le même style d'écriture.

= Des phrases courtes, qui rythment le texte comme le dernier souffle de la vie (je le vois comme ça ^^) C'est un style super pour ce genre histoire.

Merci

Oui, c'est un peu le même esprit, les mêmes sentiments.
C'est ce que j'ai ressenti également, lorsque je l'ai écrit, j'ai fait (inconsciemment, je pense) des phrases courtes car ça collait avec l'histoire

Maeli a écrit:: J'aurais aimé que ce ne soit qu'un rêve. Un cauchemar, plutôt. Juste une hallucination de la nuit, si commune bien qu'étrange. Mais non. Je n'avais pas rêvé. J'avais bien vu son corps frêle dans ce coin sombre de l'avenue, le sang séché qui tachait son visage, les plaies béantes sur son torse squelletique. Je sentais ce parfum de mort, cette odeur nauséabonde qui inspire la solitude et l'abandon. Je n'avais rien fait quand ses yeux fatigués s'étaient posé sur moi. Je n'avais rien fait quand, dans un dernier élan d'espoir, il m'avait supplié de l'aider. Je n'avais rien fait quand je l'avais regardé crever sur le trottoir.
Et maintenant, je regrettais. Oui, je m'en voulais d'avoir été si lâche. De le regarder s'enfoncer dans les ténèbres sans rien faire. Aujourd'hui, je m'en rend compte, et c'est à mon tour de partir. Pour rétablir la justice. Je tremble, à la fois de peur et de froid. Du haut de l'immeuble, je regarde pour la dernière fois cette ville qui était la mienne, cette ville qui avait accueilli mes rires d'enfant et mes plus beaux souvenirs. Mais c'était avant tout ça. Avant que je laisse lâchement mourir l'être qui m'était le plus cher, tout ça pour une putain de dispute. Maintenant, c'était à moi de payer. Je le savais. J'avançais d'un pas, me rapprochant un peu plus des ténèbres. Dans un souffle, je murmurai le dernier mot prononcé par ma bouche, le dernier mot avant le néant.
"Désolée".

D'habitude, je préfère les nouvelles un peu plus longue, mais j'ai vraiment bien aimé celle-ci. C'est très bien écrit, il n'y a pas d'erreurs à part pour le mot "ténèbres" (eh oui, c'est un accent grave et pas aiguë ^^). J'aime bien le thème, c'est triste, le personne qui est témoin de la mort de quelqu'un et qui ne fait pour l'aider... On ne peut qu'imaginer les remords qui doivent le ronger.

Citation :: J'aurais aimé que ce ne soit qu'un rêve. Un cauchemar, plutôt. Juste une hallucination de la nuit, si commune bien qu'étrange. Mais non. Je n'avais pas rêvé. J'avais bien vu son corps frêle dans ce coin sombre de l'avenue, le sang séché qui tachait son visage, les plaies béantes sur son torse squelettique. Je sentais ce parfum de mort, cette odeur nauséabonde qui inspire la solitude et l'abandon. Je n'avais rien fait quand ses yeux fatigués s'étaient posé sur moi. Je n'avais rien fait quand, dans un dernier élan d'espoir, il m'avait supplié de l'aider. Je n'avais rien fait quand je l'avais regardé crever sur le trottoir.
Et maintenant, je regrettais. Oui, je m'en voulais d'avoir été si lâche. De le regarder s'enfoncer dans les ténèbres sans rien faire. Aujourd'hui, je m'en rend compte, et c'est à mon tour de partir. Pour rétablir la justice. Je tremble, à la fois de peur et de froid. Du haut de l'immeuble, je regarde pour la dernière fois cette ville qui était la mienne, cette ville qui avait accueilli mes rires d'enfant et mes plus beaux souvenirs. Mais c'était avant tout ça. Avant que je laisse lâchement mourir l'être qui m'était le plus cher, tout ça pour une putain de dispute. Maintenant, c'était à moi de payer. Je le savais. J'avançais d'un pas, me rapprochant un peu plus des ténèbres. Dans un souffle, je murmurais le dernier mot prononcé par ma bouche, le dernier mot avant le néant.
"Désolée".

Il y a aussi ça comme fautes ("squelettique" = un L, deux T, tu as fait l'inverse) et un S à "murmurais" pour l'imparfait. Razz

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